vendredi 13 juillet 2012

L'âge des miracles, de Karen Thompson Walter

Résumé de l’éditeur :
« Et si nos journées commençaient à s'allonger, d'abord de quelques minutes, puis de plusieurs heures, jusqu'à ce que le jour devienne la nuit et la nuit le jour ?

Une journée d'octobre apparemment comme les autres, l'humanité découvre avec stupeur que la rotation de la Terre a ralenti. Les jours atteignent progressivement 26, 28 puis 30 heures. Tandis que certains voient dans ce changement inexpliqué un signe que la fin est proche et cèdent à la panique, d'autres, au contraire, s'accrochent coûte que coûte à leur routine, comme pour nier l'évidence.
Bientôt, la gravité est modifiée et certaines personnes sont touchées par un syndrome provoquant des malaises à répétition, les oiseaux sont désorientés et s'écrasent, les marées se dérèglent et les baleines s'échouent...
En Californie, Julia est le témoin de ce bouleversement, et de ses conséquences sur la communauté, sa famille, et elle-même. Adolescente à fleur de peau, elle entre dans l'âge ou son corps, son rapport aux autres et sa vision du monde changent : l'âge des miracles.

Entre roman d'anticipation et d'apprentissage, L'âge des miracles est un livre visionnaire sur la capacité d'adaptation de l'Homme, poussée ici à son paroxysme. »

  
Ma chronique :
Le livre de Karen Thompson Walter a attiré mon attention avec son titre plein de promesses, L’âge des miracles. Et il ne m’a pas déçue ! J’ai adoré l’univers dans lequel on est plongé dès les premières pages avec la narratrice, Julia. C’est sous la forme d’un témoignage que celle-ci décrit un monde qui va vite devenir apocalyptique. Et les conséquences s’enchaînent, plus dramatiques les unes que les autres, pour la faune, la flore, l’homme et par conséquent l’humanité toute entière ! Des conséquences vues par Julia, du haut de ses douze ans. J’avoue qu’au départ, j’ai eu peur de ne pas pouvoir m’identifier à travers cette fillette de 12 ans qui subit des changements physiques liés au passage vers l’adolescence. Mais celle-ci nous raconte les faits plusieurs années après, ce qui nous permet d’avoir une association très intéressante due à l’objectivité de Julia étant plus âgée, mélée aux sentiments plus naïfs de la jeune fille de 12 ans qu’elle était. La tension ambiante accentue les sentiments qu’elle éprouve, et ceux-ci prennent une forme plus intense. Elle connaît d’ailleurs, les premières expériences de l’amour, les déceptions de l’amitié… Néanmoins, le rythme est peut-être trop contemplatif pour un livre dans lequel je m’attendais à plus d’action. La raison de ce ton distant est principalement due au fait que le changement enduré par les personnages n’est pas si extraordinaire en soi. Les médias surexcités communiquent la peur de « fin du monde » aux populations, et par conséquent, devant leurs réactions tendues, une attente d’action se met en place, mais au fil des semaines, les journées ne font que s’allonger doucement.

En bref :
Une lecture réaliste jusqu'au bout, cette histoire vous emportera dans un monde proche de la fin du monde, dans lequel il vous sera difficile de vous échapper sans questionnement sur le monde dans lequel on vit.

3 commentaires:

  1. Merci pour cet avis qui m'éclaire un peu plus sur ce livre qui me tente!! merci

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  2. Comme toi, j'ai apprécié cette lecture et j'ai aimé la maturité de Julia malgré ses 12 ans mais grâce à son regard a posteriori sur les faits :)
    Au plaisir de te lire,
    Cajou

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  3. ça me dirait bien ça!! :) Merci pour ton avis.
    Pauline,
    Entre Les Pages : http://areader.over-blog.com/

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